
FIAC Fruits - Aléas climatiques et Covid-19 : double peine pour la filière
Aléas climatiques et crise Covid-19 : double peine pour le secteur des compotes, confitures et fruits au sirop qui en appelle à une revalorisation urgente des prix
Le secteur des compotes, confitures et fruits au sirop est aujourd’hui en difficulté en raison des forts aléas climatiques, aggravés par les effets liés à la pandémie de Covid-19. Alors que les stocks de la plupart des fruits sont au plus bas, les conditions météorologiques de ces derniers mois ont également fait chuter la production. De plus, la crise sanitaire a entraîné de forts surcoûts en raison des mesures de protection ainsi que des difficultés de recrutement de main d’oeuvre pour le ramassage des fruits.
Les conséquences sont lourdes pour les fabricants français de produits élaborés à base de fruits, qui doivent faire face à une flambée des prix d’achat de leurs matières premières.
Dans ce contexte, qui fait suite à des années de pression sur leurs marges, les entreprises françaises du secteur des produits élaborés à base de fruits, qui pour rappel, ont continué à produire en France et livrer la distribution pendant le confinement, demandent à leurs clients de faire preuve de bon sens et de tenir compte de cette situation de crise inédite sur l’ensemble des fruits en Europe et dans le monde.
La réalité des récoltes doit être prise en compte dans la détermination des prix pour la filière des compotes, confitures et fruits au sirop, comme cela a été le cas pour les fruits frais dont le prix moyen d’un panier a augmenté de 17% pendant les récoltes.
Une production française insuffisante et des prix trop élevés pour fournir les entreprises du secteur
Avec de fortes baisses de production sur certaines variétés de fruits (mirabelles, quetsches, abricots et pommes notamment), la production française n’est pas suffisante pour pouvoir fournir les fabricants de compotes, confitures et fruits au sirop. Ce manque de matières premières et la hausse significative des prix pour de nombreux fruits français obligent les entreprises françaises du secteur à avoir davantage recours aux importations pour répondre à la demande du marché.